Sourire des Philippines

Sourire des Philippines

La 8° merveille du monde

Jeudi 5 Août

 

A Manille chaque petit groupe de volontaires va occuper le temps qui lui reste avant de repartir en France.

 

Avec Magali, nous avions envie d’aller découvrir les rizières en terrasses du Nord de Luzon. L’abbé n’est pas rassuré de nous laisser partir seules sans une escorte philippine. Mais après renseignement auprès d’un paroissien, la route est dégagée. Nous partons finalement à 6, Magali, Brigitte, Anne Gaëlle, Marie et Caroline.


Nous allons à la gare routière pour prendre le car de nuit.

 

Vendredi 6 Août


Après la fatigue de la mission, nous nous endormons bercées par les chaos de la route. Et à notre réveil, les montagnes et les villages défilent sous nos yeux… En arrivant à Banawe, les étrangères ne passent pas inaperçues. Un Philippin nous entraîne pour réserver nos billets retour et prendre le petit déjeuner dans son hôtel. Il nous propose les services d’un jeepney mais nous nous méfions car nous avons de bonnes têtes blanches de pigeon !


Nous finissons par partir pour Batad. Pendant 1h30 avec le jeepney nous grimpons à travers les magnifiques paysages de rizières. La piste est pleine de chaos mais nos yeux sont rivés sur le merveilleux paysage qui défilent sous nos yeux. La forêt tropicale se déroule des 2 cotés de la route par moment tandis qu’à d’autres ce sont les rizières qui s’étagent à perte de vue. Le jeepney avec son moteur de tracteur grimpe lentement à travers les ornières et nous conduit au sommet de la montagne. De là, nous descendons par un sentier dans la vallée, guidées par Eyrine. Le sentier s’enfonce dans la forêt tropicale et par moment, on s’arrête et Eyrine nous montre quelques plantes. En bonne philippine, Eyrine chaussée de ses tongues marche devant d’un pas léger. Et comme les Philippines nous ont contaminé, nous marchons aussi en tongues !


Quand la forêt se retire, nous arrivons au sommet d’une montagne et la vallée de Batad s’offre à nos yeux et à nos souffles coupés… Les terrasses des rizières s’étalent sur plusieurs vallées et au creux de la vallée le village de Batad.


Nous descendons dans le village, jusqu’à la petite pension de la famille d’Eyrine où nous prenons un déjeuner bien mérité ! Même si ici tout est plus cher, et même le riz, il est aisé de comprendre qu’ici il faut payer en plus le transport des marchandises à dos d’hommes.


Finalement, nous ne résistons pas au plaisir de nous installer toutes les 6 dans la petite maison autochtone. Une maison sur pilotis, l’on y rentre par une échelle et tout y sent la fumée…


L’après midi, nous repartons marcher dans les rizières. Nous suivons le bord des terrasses, c’est en marchant au milieu des rizières que nous découvrons que chaque terrasse s’élève à plusieurs mètres les unes au-dessus des autres et l’on se sent tout petit dans l’immensité de la vallée qui se déploie autour de nous.


Le souffle un peu court, nous arrivons devant une grande cascade de 20m de haut. L’air est rafraichi par les fines particules d’eau que vaporise la cascade… Le paysage est magnifique mais nous ne vous parlerons pas des moustiques…


Ce magnifique paysage se mérite !


Tout le village est en terrasses accrochées au versant de la montagne. Depuis la terrasse de notre petite pension nous assistons aux derniers feux du soleil couchant. Ce soir là, dans notre petite maison de bois sur pilotis nous soufflons vite la bougie, emportées dans les bras de Morphée.



24/08/2010
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